Tout va bien et rien ne va !

Allez donc visiter mon nouveau site :

http://restaurationhonda.wix.com/motos

Samedi 22 février

Tout va bien et rien ne va !

Tout va bien car j'ai trouvé un bras oscillant proposé par Jean-Luc qui restaure une cd à voir en page 'motos des lecteurs".

Rien ne va car à chaque pièce remontée ou presque ya un truc qui cloche. Dernier en date, les clignotants avant qui ne passent pas dans le trou du cuvelage de phare. Ce trou serti d'une bague est de 8 mm alors que les tiges de clignotants sont de 10 mm. En effet ce cuvelage neuf provient d'une 125 CBS qui n'a pas les clignos fixés avec le phare.

Fastoche dites-vous il n'y a qu'à percer plus gros. Oui mais la bague est sertie et au perçage elle tourne et s'en va. Je ne sais trop comment procéder. On va réfléchir.

Sinon, j'ai remonté les éléments du phare 

Les éléments de fourche

et surtout peint le réservoir.

Alors, vu de loin ce n'est pas mal. Vu de près non plus, on a vu pire quoi !

C'est le rattrapage de carrosserie qui laisse à désirer. Il y a des marques.

N'insistez pas je ne les ferai pas voir.

On va dire que si cette moto fonctionne bien, peu à peu ensuite je trouverai des éléments en bon état et   lui ferai un jour une belle peinture. D'ici là j'aurai appris...

Comme il faisait beau, le commis a pris le C90 pour aller faire un tour :

Dimanche 23 février

C'était aujourd'hui l'ouverture de la saison des bourses en Bretagne. Guipavas à côté de Brest, cette année ce fut une réussite en terme de fréquentation. Des exposants assez nombreux, un heureux mélange autos/motos et une ambiance agréable où l'on sent que tout le monde est ravi de se retrouver.
J'ai trouvé un joli cache latéral pour ma k5. Comme dans beaucoup de bourses il y a de tout et de rien, c'est le plaisir de discuter et de farfouiller qui est important. A l'extérieur, de belles voitures et presque pas de motos. A l'intérieur du monde !

Petite séance de mécanique cet aprèm.

Réglage des soupapes et tension de la chaîne de distribution.

Tout d'abord coincer le rotor dans la position indiquée par la RTM.

Je le bloque avec un morceau de liège à la base, sinon il faudrait 3 mains :

Voici l'accès aux soupapes :

En vert la vis de réglage de la soupape.
En orange l'écrou de blocage à desserrer.
En rose la cale d'épaisseur de 0,05 qui doit passer "gras".
Ceci fait à froid, sans hésiter à refaire plusieurs fois pour obtenir le même réglage sur chacune.
Attention plus de jeu (pas trop) ne nuit pas, moins de jeu nuit !

Quant à la tension de la chaîne de distribution, ce sera à vérifier à l'oreille une fois le moteur en route.
Sur ce moteur, ça n'est pas compliqué à faire, mais la RMT n'est pas très bavarde sur ce sujet. Elle n'est d'ailleurs pas bavarde en général dans ces années-là !..
Rien à voir avec celles de la décennie suivante.

J'espère recevoir les spis demain pour pouvoir refermer.

Il restera le carter d'embrayage à poncer et polir.

Juste avant de partir, un troll fripon a chaviré ma boîte de vis derrière mon dos.
Je l'ai vu disparaître sous les étagères. Ce n'est pas la première fois...

Lundi 24 février

Aujourd'hui nous avons dépassé les 2000 pages vues. Pour fêter ça on continue !

Au courrier les joints spis, la bille de commande d'embrayage et les rupteurs arrivés droit de chez DD moto team. Le tout en pièces d'origine.
On ne dit plus plus "pièces d'origine", ça fait trop con : c'est français. Alors on dit "NOS".
NOS c'est "New Old Stock" c'est à dire : "vieux stock neuf".
C'est vrai que c'est vachement mieux vieux stock neuf, ça fait initié...
DD lui il a toujours des pièces d'origine et ça me va très bien !

Sur ces considérations linguistiques qui me foutent en rogne, j'ai sorti les entretoises du phare et, avec la perceuse sur colonne, j'ai agrandi les trous. Non sans mal, car pour tenir les bagues...
Un coup les voilà autour du foret, le coup d'après, les voilà aplaties par l'étau.

Longtemps après les voilà en place contraintes et forcées dans tous les sens du terme !

Il a fallu changer le côté de sortie du cadre pour le faisceau. Je m'étais trompé et il y avait suffisamment de longueur, mais en tournant le guidon cela coinçait.
Ensuite la gaine d'origine était devenue trop raide et faisait des coudes serrés qui freinaient la direction, il a fallu la supprimer et remballer tout ça dans de l'adhésif.



Enfin, nous pûmes monter le phare avec ses clignotants, puis le garde-boue avant.
Les soufflets furent emboîtés (non sans mal). Par précaution, j'ai ajouté un fil de masse pour les clignotants qui n'en avaient pas.

Vint le tour de la roue. Le commis qui a retrouvé Alice pour les vacances ne m'est pas d'un grand secours. Du coup, je me suis enquiquiné pour faire tenir l'entretoise à ma gauche, pendant que je positionnais le frein dans la gorge à ma droite et que je présentais l'axe avec les dents pour l'enfoncer au marteau avec les pieds !

J'exagère à peine... Bon, la roue est en place :

Demain au programme : démonter le bras oscillant pour le changer. Remettre les joints pour refermer le carter d'alternateur. Polir le carter d'embrayage.
Les amis, ça avance, ça avance !


Mardi 25 février

Comme il n'est pas de petite victoire, j'ai vaincu l'antivol de direction en le remontant : une vis une seule mais récalcitrante. Le câble de compteur aussi a pris sa place.
J'attends le bras oscillant pour continuer la partie arrière. Il faudra le peindre en noir car celui qui va arriver sera rouge. Rose de plaisir en attendant j'ai fait un montage à blanc :

C'est toujours encourageant des photos comme ça !

Ce n'est pas parce que le bras oscillant n'est pas là que le gars danse.
Profitons-en pour continuer sur le moteur. Quelques coups de tournevis à percussion (indispensable) plus tard et le carter d'embrayage s'ouvre.

Un truc vu sur un forum, le rangement des vis. Un dessin du carter et les vis dans l'ordre éviteront de se gourer ou du moins de tâtonner au remontage.
Donc un croquis au fond de la boîte, les vis rangées et hop, dans un coin en attendant le remontage.

Voilà, c'est ouvert :

Le ressort de kick me paraît énoooorme. A vérifier. Le reste est sale, l'huile est noire, très noire, on dirait de l'huile de diesel. Il en reste beaucoup, j'en mettrai partout, plein l'établi en retournant le moteur.
Oui j'ai dû retourner le moteur pour enlever le vieux joint et gratter tout ça.
Les anciens joint sont une plaie à enlever, c'est un truc qui m'agace, mais qui m'agace...

Demain je pense ouvrir l'embrayage pour voir son état. J'ai trouvé un petit circlip au fond du moteur. Son origine reste à déterminer, peut-être du côté de la pompe à huile ?
La parts-list sera utile pour cela.
Avant la débauche, j'ai poncé le carter pour enlever la peinture grise toute abîmée par de l'acide et divers produits depuis 44 ans. Le polissage est à venir.

J'ai reçu un couvercle chromé couvrant l'allumage. Acheté sur le bon coin, c'était une surprise car la dame qui me l'a vendu m'a dit qu'il était en "état d'usage" (tu parles d'une description) et que j'achetais ce que je voyais, sauf que sur sa photo on n'y voyait que dalle tant c'était pâle...
La convivialité s'est arrêtée là, je le lui ai pris, payé par paypal et rien, pas un mail, pas une confirmation, plus de nouvelles jusqu'à ce que le reçoive. Soi-dit en passant je pensais qu'il n'arriverait pas.
Pas bavarde la dame mais honnête, le cache n'est pas mal du tout, mieux que sur ma photo (!)

Enfin j'ai commandé un spi d'axe de kick (oublié samedi) et des rétros chez DD.
Après quoi, j'ai mangé. Je l'avais mérité !

Mercredi 26 février

Polissage des carters à l'ancienne c'est à dire papier à poncer très fin à l'eau et Belgom alu.
Prévoir beaucoup de temps et même plus...
Cela donne une espèce de patine à l'ancienne. Les traces sont exagérées par le flash.

L'embrayage étant à l'air, j'en ai profité pour en vérifier l'état général : épaisseur des disques, largeur des cannelures et longueur des ressorts. Tout est dans la tolérance du manuel.
J'ai juste cassé un circlip en sortant la cloche et, évidemment je n'ai pas ça en magasin...
Pas dispo non plus dans mon secteur, il faudrait aller à Brest. On est bien en campagne, mais
faut pas avoir besoin de grand-chose. Heureusement il y a internet !

L'ouverture :

Les éléments nettoyés et vérifiés.

Le ressort de kick qui me paraissait grand est le bon.

J'ai aussi remis la commande d'embrayage :

Malheureusement ce matin, j'ai appris que le bras oscillant de 125 CD que devait m'envoyer Jean-Luc ne conviendra pas. Il me faut donc chercher autre part, snif...
En tous cas, merci à Jean-Luc de m'avoir proposé ce bras, c'est très sympa à lui !

Vendredi 28 février

Il me manque des bricoles pour continuer le remontage moteur : joint, circlip. De plus j'ai bousillé un spi en l'enfonçant. Il porte mal au départ à cause d'un carter proéminent et, à l'enfoncement, il s'est "pelé" en quelque sorte. Il faut donc le changer.
Un peu coincé, j'ai démonté le bras et fait du remontage tous azimuts :

La couronne arrière

Les spis, en haut à gauche celui que j'ai mis minable...

Le rupteur et le plateau

Le guidon et le câble de frein avant

Les clignotants à l'arrière

Puis, comme nous avons eu une belle tempête cette nuit et que le vent est toujours violent ce soir, nous sommes allés voir le spectacle des vagues sur les falaises.
Regardez la tronche du commis les oreilles au vent !

Demain sera sans doute une journée sans travail !

A la St Valentin tu prends ton courage à deux mains...

Allez donc visiter mon nouveau site :

http://restaurationhonda.wix.com/motos



Vendredi 14 février


Un autre article pour faciliter la lecture, à la demande d'une fidèle lectrice...
Cet après-midi et surtout maintenant (19 h) des rafales infernales sur Camaret sans doute plus de 150 !
Nous revenons des falaises, le spectacle est surprenant, par endroits on dirait qu'il neige : c'est l'écume, mais surtout ces coups de vent qui semblent vouloir tout emporter...
Un poil peureux quand même !
Et une pensée pour les équipages des remorqueurs de haute mer qui en ce moment même sont en pleine mer au mouillage à attendre un éventuel sauvetage à faire.
L'Abeille Bourbon qui est à Ouessant et l'Alcyon qui est devant le port de Camaret.
Je peux vous dire qu'ils sont secoués...

Donc cet aprèm beaucoup de nettoyage du moteur de k5 que j'ai démonté et un peu de remontage sur la 2S. Bras oscillant et amortisseurs.

Le bras :

Puis les amortisseurs :

Demain on essaiera de mettre la béquille et de préparer les roues.

Dernière minute :
Avec mes 150 de vent estimés, je suis court : la marine aurait relevé des pointes à 185 ce soir au sémaphore du Toulinguet derrière la maison !

Samedi 15 février

Vivants on est vivants !
179 km/h de vent mesurés, pas mal quand même non ?
Ce matin dehors tout est blanc de sel et il ne pleut pas, il faut donc rincer les baies, les vitres et les voitures. Les motos sont au chaud...

L'après-midi passée au nettoyage des roues et ce n'est pas fini. Elles étaient très très sales et leur alu bien terni, alors en désespoir de cause, je l'ai aspergé de décapant à four et ça a fait un peu d'effet.
Il a fallu ça. Je n'aime pas utiliser ces produits, mais le problème des moyeux c'est l'accès entre les rayons, pour le brossage, quel boulot.
Il restera à peaufiner le ponçage de la circonférence des moyeux et à lustrer chrome et alu.
Ce soir on en est là :

Et puis j'ai monté la béquille à blanc pour voir.
Et je vois surtout que je vais bien m'emm... pour mettre le ressort qui est tout petit.
Si quelqu'un a une astuce, je prends !

Pour finir en ayant l'impression d'avoir fait quelque chose, j'ai mis en place la poignée de béquillage.

Et demain on verra...

Dimanche 16 février

Bien que ne travaillant pas le dimanche, de retour de balade, je me suis glissé subrepticement dans l'atelier et j'ai remis la béquille et son ressort.
Très facilement du reste car le ressort se prenait sur la demi-lune et non sur le cadre :

A ce propos, Jean-Marc a envoyé une astuce pour allonger les ressort avant de les positionner. C'est dans la partie commentaires en bas de page.
L'idée est astucieuse vous verrez, mais il faut être riche... Allez voir !

Ensuite j'ai fini les roues : fignolage et préparation des rayons. Un long travail de patience sur une roue montée...

La roue arrière "rend" un peu moins bien, mais elle est aussi pimpante que l'autre.
Par contre j'ai oublié de nettoyer les pneus. Je vais pouvoir mettre en place le devant de la moto. Pour la partie arrière il faudra avoir peint le garde boue et le temps ne s'y prête pas du tout.
Pour ce faire, je pensais aménager un coin du sous-sol, il est trop encombré pour l'instant.
Direction les commentaires.

Lundi 17 février

Du travail qui ne se voit pas j'ai fait et ça, j'aime pas !
Le moteur d'abord, nettoyage des coins et recoins, des ailettes et reailettes, des rainures et rerainures, bref du boulot ingrat. Laine d'acier, brosse métallique, brosse nylon sur la perceuse et plus on en sort, plus il y en a. Le moindre trou, le moindre mm² étaient obstrués par de la glaise jaune bien sèche, bien agglomérée. Les carters d'embrayage et d'alternateur attendront un peu, peut-être vais-je les démonter pour plus de facilité. Ce moteur n'a pas de fuite finalement, il était sale, très sale. Il a été ouvert en haut et bien refermé. Ce qu'il a dedans on le verra à la mise en route.
C'est décidé je le remonte comme cela et j'essaie.
S'il faut le ressortir ce n'est pas compliqué car il est suspendu.

Je le garderai comme ça. Ni peinture ni polissage "chrome", juste un coup de Belgom avant le remontage. Seuls les petits caches seront polis brillants, mais à la main pour rester dans "le jus".
A la suite de cette action de bravoure, j'ai ouvert l'épurateur sans illusion car vue la couleur de l'huile vidangée, il me semblait bien qu'elle avait des heures de vol...
Un bon point, les vis BTR sur le couvercle, elles permettent d'ouvrir facile, cette moto avait été prévue pour être entretenue.

Il est sale, mais pas repoussant. J'en ai vu des pleins jusqu'à la gueule : un bloc noir avec juste les trous de vis qui paraissent.
Celui-ci n'en est pas là, mais il a fait des bornes sans avoir vu le jour quand même.

Dedans c'est couleur huile de vidange, mais joli pour ce que l'on voit, c'est à dire pas grand-chose !

L'épurateur prêt à être remonté. J'ai un couvercle en meilleur état, mais j'aime assez ces traces de vécu qui iront bien sur cette moto... Qui a beaucoup vécu !

Le couvercle d'alternateur, pas joli, joli, rouille, chrome qui se barre et poc.

Lui il a trop vécu...

Sous le couvercle d'alternateur, surprise il y a le plateau d'allumage.

Le remontage est au point mort. En effet il vaut mieux que je peigne les garde-boue avant tout, ainsi je pourrai remonter de façon définitive les éléments au fur et à mesure. La météo est bonne pour le milieu de la semaine et j'espère pouvoir passer par la case peinture.

Un grand événement à venir donc !

Mardi 18 février

Le démontage sur le moteur se poursuit par le carter d'alternateur, pour voir derrière comment ça se présente et pour sortir les spis qui fuient.
Un carter se sort toujours au maillet en bois afin de ne pas casser des morceaux d'alu.

 La face interne n'est pas très sale :

Vérification des rupteurs qui sont bons mais ont besoin d'un petit nettoyage.

Voici maintenant l'intérieur bien sale et malgré tout ce gras la came d'avance centrifuge présente des points de rouille. Un nettoyage pour elle et quelques gouttes de vaseline.

Les joints fuyards. En haut celui de la tige de poussée d'embrayage, en bas celui de sortie de boîte.

Les voici extraits. Rien de compliqué un tournevis plat qui fait levier dans le trou et hop !
Au pire on peut visser une vis à bois à l'intérieur et tirer.
Il reste à trouver ces machins en neuf...

Après un nettoyage fastidieux des recoins, l'endroit a meilleure mine :

Le travail de cet après-midi fut entrecoupé de séances de peinture.
Essai sur le carter de chaîne...
J'ai suivi scrupuleusement les conseils de Thierry à savoir :
Plusieurs couches légères à 8/10 minutes d'intervalle, suivies de deux couches de vernis.
Le résultat s'il n'est pas grandiose de près, me satisfait car il n'y a pas de coulures et je pense avoir trouvé le tour de main. Demain si le temps le permet, je fais les garde-boue.

Le rendu brillant en vrai est bien mieux que sur les photos (pour une fois).
Le soleil doit influer sur la qualité. Le truc noir par terre sur la pelouse, c'est moi. Il me semble que j'ai une forme bizarre, je me croyais bien mieux foutu !..

Mercredi 19 février

Impossible de peindre pour cause de crachin breton toute la journée :
ça gonfle !

Il m'a fallu décoincer la commande d'embrayage grippée dans son logement, je me suis vu de tout pour y arriver et sa bordure butée est s'abîmée. J'ai dû la rattraper à la lime.

J'ai cassé le ressort, heureusement j'avais ça en stock.
Il manquait aussi la bille, j'en ai une...

Le carter nettoyé côté pile, le gras était tenace le bougre.

Ensuite je l'ai décapé et poli. En réalité, j'ai failli le peindre, mais il m'a semblé que cela allait jurer avec le reste du moteur. Pour l'instant il reste des traces, je ne le veux pas "chrome", on verra en place ce que ça donne avec le reste s'il faut peindre ce sera vite fait.

Les petits caches de distribution ont eu leur polissage. Ils étaient montés avec de la pâte à joints. Cette pâte pour les moteurs c'est le cache misère universel, comme le joint silicone dans les maisons !
Quand il en a trop, les conduits de lubrification se bouchent et...

On leur mettra des joints neufs :

La chaîne de distribution est trop lâche, il faudra la retendre. Elle a même entamé l'alu dans son passage, mais c'était peut-être avant la réfection du moteur.

Ce cache était monté sans joint et sans rondelle.

Pour finir la journée, j'ai rechargé le réservoir en mastic, chaque fois que je le regarde, d'abord je le vois et ensuite je trouve qu'il n'est pas parfait !..

Une note d'optimisme ce soir, le commis dans ses oeuvres quand il pleut :
C'est un garçon...

Jeudi 20 février

Une petite fenêtre météo m'a permis de peindre !

Pas une coulure les amis, j'ai trouvé le coup de main ou plutôt de bombe.

Les seuls défauts qui se voient sont dus à la préparation. Il manquait l'oeil du carrossier, il reste quelques traces et de légères surépaisseurs d'apprêt datant de l'époque lointaine où je faisais des coulures.

Des défauts d'application aussi, c'est du métallisé. Il y avait du vent, ça n'aide pas du tout et le manque de compétences n'arrange rien !.

Pour la prochaine (le C50), je ferai une peinture opaque et je pense que ce sera bien moins délicat à réussir.

Pour une première, je ne suis pas mécontent, il faudra voir ce que cela donne en place avec tout le gréement autour...

J'ai fait le dessous du réservoir :

Je me suis occupé de trouver des joint spis. Il y en a chez DD moto team. Je les ai commandés avec d'autres bricoles ainsi que des rupteurs. Ils sont encore convenables, mais vu leur âge, leur usure et compte tenu du prix, il est plus prudent de les changer.
Ces rupteurs existent en deux modèles : des Nippon Denso ou des Kokusa. Problème il n'y a rien d'écrit dessus, j'ai donc envoyé la photo à Dédé et j'attends la réponse.

Vendredi 21 février

Les joints et rupteurs sont partis, plus qu'à attendre. J'ai voulu tendre la chaîne de distri, mais ce n'est pas probant il y a un truc bizarre, un "clac" curieux, je vais me renseigner...

Aujourd'hui remontage de la partie cycle à l'arrière. Une mauvaise surprise est apparue. Sur le bras oscillant il devrait y avoir une patte soudée sur laquelle se fixe le carter de chaîne. Elle n'y est pas, donc le carter ne peut se fixer. Il va me falloir trouver un autre bras oscillant car transformer celui-ci serait trop compliqué sans modèle et il faudrait que je le fasse faire, le coût ne vaut pas le coup... Sauf si je n'en trouve pas !

Voici où et comment il devrait se fixer :

Après j'ai monté le feu arrière. Une astuce pour emboîter ces caoutchoucs deux fois plus grands que leurs trous : la ficelle. Rien inventé, pioché sur le forum Honda.

Ce n'est pas du 100% de réussite, mais ça marche mieux que si ça marchait plus mal !
Sans rire cela aide bien.

La partie arrière est bien remontée, elle prend tournure, mais je n'irai pas plus loin puisqu'il faudra démonter à nouveau le bras oscillant.

Pour finir le réservoir devait être peint, j'ai commencé... Et manqué de peinture !
Il y a des jours comme ça où rien ne va bien.