Oui ça ira peut-être mieux avec un nouvel article, parce que pour l'instant...
C'EST PAS TERRIBLE
Le frein arrière est remonté avec ses garnitures neuves :
Il est plus joli en vrai qu'en photo, tant mieux.
Ensuite j'ai bossé sur les pots. Ils sont moches, très oxydés, percés derrière et même vachement troués
Les coudes sont oxydés en profondeur côté intérieur, ça c'est la marque d'un entretien sans faille !
Introuvables ces pots avec leur fixation si particulière. Il y en a un gauche chez CMS en Hollande, il est à presque 600€ !..
Pour l'état de ceux-là, voyez qu'on n'est pas sur du velours...
Deux bonnes heures voire plus je pense, après avoir passé la brosse métallique, la laine d'acier et surtout frotté comme un bourricot, voici le résultat :
Evidemment, mon petit commis s'est dit qu'une photo sans lui n'était pas une vraie photo. Du coup je l'ai laissé, d'abord parce qu'on est entre nous, ensuite parce que lui au moins il fait joli, même s'il aurait bien besoin d'une coupe* !
Revenons à nos pots. Je pensais adapter des silencieux de k5 plus gros mais potables voire neufs, oui mais les coudes sont vraiment oxydés et d'habitude, j'arrive à les faire revenir, pas cette fois.
Je n'ai pas réussi. Si l'un d'entre vous à une recette ou un produit efficace contre cette rouille épaisse, je suis preneur !!!
* un peu de culture générale : le Yorkshire (mon commis c'en est un grand) ne perd pas ses poils, PAS UN POIL, le chien de rêve quoi.
Revers de la médaille il faut les lui couper sinon ça finit pas traîner par terre !
Samedi 11 janvier
Dans la série "ya pas que la moto dans la vie" cet après-midi, nous avions le soleil perdu depuis avant Noël, après la tempête question :
peut-on rester dedans avec ça dehors ?
Ce sont les environs de Camaret, plage de Saint-Nic Pentrez.
Nous ne parlerons donc pas moto ce soir...
Lundi 13 janvier
Après une grosse journée de démontage de la 125 CG qui trônait dans l'atelier, le travail a repris sur la SS qui a enfin lâché le morceau niveau boîte à air. Il fallait souffler un peu car ça m'énervait et j'avais donc du mal à réfléchir sereinement.
Tout d'abord, je me suis dit "Alain" (Alain c'est moi)* si cette boîte est là c'est qu'une ouvrière japonaise l'a mise là ! Partant du principe que je ne suis pas plus couillon qu'une ouvrière japonaise - non pas parce qu'elle est japonaise et encore moins parce que c'est une femme - simplement parce que je ne suis pas trop couillon... Du moins je crois !
Partant donc de ce principe je me suis dit "Alain" tu vas arriver à la sortir**.
Cette boîte devait sortir par le côté et non par derrière. J'ai trouvé ça tout seul ! Après avoir chauffé au décapeur (eh oui Gilles !) la pipe côté carbu, je l'ai renquillée dans le cadre et tirée vers l'extérieur par le côté. Ensuite le reste est venu, difficilement, en chauffant mais c'est venu...
On voit ici que nous sommes en 68 pour la conception, c'est le renouveau de la moto et si tout est parfaitement bien monté et de qualité, certains choix sont discutables et le recul manque chez Honda. Heureusement, les japonais se remettent en cause facilement et savent évoluer en permanence.
Démonter une k4 ou k5 apparue juste trois ans après c'est du velours .
La boîte à air, à cette heure elle trempe pour retrouver visage humain, si tant est...
La centrale des clignotants, aussi bien planquée qu'un cèpe dans les grandes herbes sous les chênes !
Là, elle a mal aux yeux, pensez depuis 46 ans qu'elle est dans la noir au fond de son cadre...
Ici on découvre la cachette de la cellule redresseuse et en même temps le nid de la musaraigne !
Ci-dessous c'est ce que j'ai sorti du cadre, du travail de musaraigne quoi !
En plus elle avait rongé une broche...
Des photos ensuite pour le passage des fils, notons l'état des surfaces. L'avantage c'est qu'après peinture le boulot réalisé se voit.
Le faisceau sorti :
Et ici le bidouillage qui m'a fait renoncer à la mise en route avant démontage.
Voici ce qui reste de la moto et donc à démonter, les amortisseurs et le bras oscillant ainsi que la roue, la fourche et le té de direction.
et face
Arrivés il y a peu une paire de supports de phare, il n'y en a qu'un de récupérable, mais avec les quatre j'en ferai deux...
Le bras oscillant même travail pour lui
Les axes à compléter car il manque des trucs : rondelles chromées et boulons d'origine.
Mais j'ai ça par là dans un tiroir. Ah le stock quel bonheur !..
Un beau frein avant
Avec de piètres garnitures encore utilisables, heureusement, des garnitures je n'en ai plus d'avance.
La gente jante, joli chrome mais comme pour la roue arrière la chambre a tourné, il faudra en monter une avec une valve à vis...
Plus exactement les tubes de fourche. Hormis le fait qu'il faudra les décaper, les dérouiller et changer les joints spi, les 4 filetages recevant les boulons de fixation du garde-boue avant sont tous fichus.
Encore plus ennuyeux deux ont déjà été agrandis !
Va falloir voir un pro, pas d'autre solution...
De la rouille costaude
Enlevons la béquille centrale, bien graissée, elle est venue facilement
Repérons la manière de mettre le ressort :
Il restait le tout petit support du klaxon
Et voici ce qu'il reste de la moto ce soir :
Deux squelettes...
Et bien chers lecteurs, maintenant il n'y a plus qu'à !..
Revers de la médaille il faut les lui couper sinon ça finit pas traîner par terre !
Samedi 11 janvier
Dans la série "ya pas que la moto dans la vie" cet après-midi, nous avions le soleil perdu depuis avant Noël, après la tempête question :
peut-on rester dedans avec ça dehors ?
Ce sont les environs de Camaret, plage de Saint-Nic Pentrez.
Nous ne parlerons donc pas moto ce soir...
Lundi 13 janvier
Après une grosse journée de démontage de la 125 CG qui trônait dans l'atelier, le travail a repris sur la SS qui a enfin lâché le morceau niveau boîte à air. Il fallait souffler un peu car ça m'énervait et j'avais donc du mal à réfléchir sereinement.
Tout d'abord, je me suis dit "Alain" (Alain c'est moi)* si cette boîte est là c'est qu'une ouvrière japonaise l'a mise là ! Partant du principe que je ne suis pas plus couillon qu'une ouvrière japonaise - non pas parce qu'elle est japonaise et encore moins parce que c'est une femme - simplement parce que je ne suis pas trop couillon... Du moins je crois !
Partant donc de ce principe je me suis dit "Alain" tu vas arriver à la sortir**.
*celle là je la fais souvent, j'aime bien
**la boîte pas l'ouvrière... Faut suivre !
Cette boîte devait sortir par le côté et non par derrière. J'ai trouvé ça tout seul ! Après avoir chauffé au décapeur (eh oui Gilles !) la pipe côté carbu, je l'ai renquillée dans le cadre et tirée vers l'extérieur par le côté. Ensuite le reste est venu, difficilement, en chauffant mais c'est venu...
On voit ici que nous sommes en 68 pour la conception, c'est le renouveau de la moto et si tout est parfaitement bien monté et de qualité, certains choix sont discutables et le recul manque chez Honda. Heureusement, les japonais se remettent en cause facilement et savent évoluer en permanence.
Démonter une k4 ou k5 apparue juste trois ans après c'est du velours .
La boîte à air, à cette heure elle trempe pour retrouver visage humain, si tant est...
La centrale des clignotants, aussi bien planquée qu'un cèpe dans les grandes herbes sous les chênes !
Là, elle a mal aux yeux, pensez depuis 46 ans qu'elle est dans la noir au fond de son cadre...
Ici on découvre la cachette de la cellule redresseuse et en même temps le nid de la musaraigne !
Ci-dessous c'est ce que j'ai sorti du cadre, du travail de musaraigne quoi !
En plus elle avait rongé une broche...
La cellule au grand jour et la bobine dessous :
Des photos ensuite pour le passage des fils, notons l'état des surfaces. L'avantage c'est qu'après peinture le boulot réalisé se voit.
Le faisceau sorti :
Et ici le bidouillage qui m'a fait renoncer à la mise en route avant démontage.
Mardi 14 janvier
Aujourd'hui il fallait terminer le démontage, il en va de la réputation.
Sur un ton léger léger d'abord
j'ai reçu une pochette de joints moteur complète. Venue d'Angleterre pour un prix presque dérisoire soit l'équivalent de 14€, oui 14 rendu maison !
Expédié sans délai par "royal air mail" siou plaît, c'était même dédicacé par la reine elle-même*
* du moins je crois...
Pile
et face
Arrivés il y a peu une paire de supports de phare, il n'y en a qu'un de récupérable, mais avec les quatre j'en ferai deux...
Cela étant déballé, la boîte à air a eu droit à une séance de soins. Remarquez en bas le circlip de couronne arrière en bon état, prélevé sur la CG 125 démontée hier, il ira sur miss SS.
Je n'aime pas ce nom de SS dorénavant ce sera miss 2S !
Après, le commis m'ayant laissé tomber pour aller se vautrer devant le poële à bois, j'ai noyé ma déception dans la démontation* du reste de miss 2S.
* pour mes nombreux lecteurs étrangers, on dit démontage, démontation c'est pour rire*
* "pour rire" on peut dire aussi "pour déconner" mais ça il ne faut pas l'écrire...
Les amortisseurs, beaucoup de travail à faire dessus, démontage, dérouillage, peinture...
Le bras oscillant même travail pour lui
Les axes à compléter car il manque des trucs : rondelles chromées et boulons d'origine.
Mais j'ai ça par là dans un tiroir. Ah le stock quel bonheur !..
Un beau frein avant
Avec de piètres garnitures encore utilisables, heureusement, des garnitures je n'en ai plus d'avance.
Les supports de phare mâchés
La gente jante, joli chrome mais comme pour la roue arrière la chambre a tourné, il faudra en monter une avec une valve à vis...
Enfin lentement mais sûrement, nous arrivons à la mauvaise surprise du jour.
C'est la fourche
Plus exactement les tubes de fourche. Hormis le fait qu'il faudra les décaper, les dérouiller et changer les joints spi, les 4 filetages recevant les boulons de fixation du garde-boue avant sont tous fichus.
Encore plus ennuyeux deux ont déjà été agrandis !
Va falloir voir un pro, pas d'autre solution...
De la rouille costaude
Enlevons la béquille centrale, bien graissée, elle est venue facilement
Repérons la manière de mettre le ressort :
Il restait le tout petit support du klaxon
Et voici ce qu'il reste de la moto ce soir :
Deux squelettes...
Et bien chers lecteurs, maintenant il n'y a plus qu'à !..
Pauvre musaraigne... si ça se trouve, elle s'est électrocutée... !
RépondreSupprimerJ'ai eu l'impression de lui avoir détruit sa maison, il y avait des débris tout le long de la poutre du cadre ça lui faisait une sacrée surface habitable ! La pauvre petite bête...
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